JEAN-YVES BRUYERE né Ie 9 août 1943.

Jusqu’aux années 70 son père étant marchand de couleurs les tubes de « Lefranc-Bourgeois » lui sont familiers, ils colorent les rayons de la « Droguerie du Griffon » à Thizy en Haut-Beaujolais.
Très jeune Jean-Yves griffonne donc naturellement et fait ses gammes sous I’influence du peintre local Maurice Montet (1905-1997) reconnu jusqu’aux prestigieuses cimaises parisiennes pour ses scènes populaires.
Après une vie professionnelle bien remplie commis d’architecte Ia semaine et guitariste d’orchestre le dimanche, dessinateur humoristique… pour finir Vrp en pharmacie, il se consacre pleinement à sa passion première, la peinture.
Sans brûler les étapes mais bien décidé à explorer ses possibilités, il s’en remet aux meilleurs en fréquentant assidûment  I’académie Marc de Michelis « à Charbonnières près de Lyon et I’atelier « Jean Puy » à Roanne pour le modèle vivant.
Baigné par les courants Nabis, lmpressionnistes, Fauvistes et Cubistes, son évolution passe par une simplification des volumes, il donne ainsi libre cours à son instinct n’hésitant pas à déstructurer pour synthétiser son sujet, ainsi son style s’affirme.
D’essence figurative, ses gouaches ou ses huiles transfigurent les scènes de vie, terrasses de cafés, nus, atmosphères musicales tirées de ses carnets de croquis ; le trait est sûr et rythmé, les éclats colorés posés avec autorité sont tempérés par des notes sourdes, l’équilibre dégage une harmonie sereine. « Dynamisme sans outrance, Sensibilité sans miévritude » pourrait être sa devise ! 
Aujourd’hui son évolution l’oriente de plus en plus vers un graphisme dont I’attirance cubisante de ses débuts structure sa palette.

Depuis sa première exposition en 1993 sur le thème des fermes régionales « les grands-couverts roannais » son chemin artistique est jalonné par une soixantaine de distinctions ainsi que par une vingtaine de participations à des salons en qualité d’invité d’honneur, étoffant ainsi une certaine reconnaissance hexagonale.